Un entretien avec Elie Lafin, COO de BeCLM :
— Vous insistez souvent sur la richesse du catalogue d’indicateurs dans BeCLM. Pourquoi c’est si important ?
👉 Elie Lafin : Parce que le risque n’est jamais simple. Un indicateur isolé, ce n’est pas suffisant. Mais mettez ensemble une nationalité à risque, une activité peu transparente, un historique de flux sortants étranges… et là, vous avez une alerte qui tient la route. Pour faire ça, il faut de la matière. Et cette matière, c’est la diversité des indicateurs.
— Aujourd’hui, vous en proposez combien ?
Déjà plus de quarante, et très bientôt nous dépasserons soixante. Et on continuera d’en ajouter. C’est une bibliothèque qui s’enrichit chaque semaine, parce que les besoins des clients évoluent, les scénarios se raffinent, et les attentes réglementaires se durcissent.
— Justement : ce n’est pas trop complexe pour les équipes conformité ?
👉 Non, parce que richesse ne veut pas dire complexité. Tous nos indicateurs sont activables à la carte, pondérables, documentés. On est sur du « pick and choose » intelligible. Rien n’est imposé, tout est personnalisable. C’est votre logique de vigilance, pas celle de BeCLM.
— Qu’est-ce que ça change, concrètement, pour les opérationnels ?
👉 Beaucoup de choses. On sort d’une logique descendante pour donner aux équipes conformité un vrai outil de pilotage. Elles savent pourquoi un client remonte. Elles adaptent leurs scénarios au fil du temps. Et elles ne passent plus leur journée à décortiquer des alertes qui n’ont aucun sens.
— Vous avez un exemple concret ?
👉 Un réseau d’agences immobilières, par exemple. Il veut suivre les PPE, l’exposition à certains pays, les bénéficiaires effectifs opaques, les flux financiers atypiques. Tout est disponible dans BeCLM. Le siège a une vision consolidée, chaque agence voit ses propres dossiers. C’est simple, efficace, aligné avec la structure du client.
— On parle beaucoup des nouvelles lignes directrices ACPR–Tracfin publiées en avril 2025. Est-ce que ça change la donne ?
👉 Plus qu’un changement de donne, il faut parler d’une élévation du niveau d’exigence. Ces nouvelles lignes directrices demandent des dispositifs cohérents, adaptés au profil de risque, et surtout justifiables. Il faut que l’autorité puisse comprendre pourquoi un client est classé en risque moyen ou fort. Il faut pouvoir le montrer, le justifier. Et ça, vous ne pouvez pas le faire avec une grille figée ou un score automatique sorti d’un algorithme opaque.
— Et si un indicateur spécifique manque ?
👉 On le crée. On fait ça toutes les semaines.
— Un mot de la fin ?
👉 La donnée brute, tout le monde l’a. Ou presque… Ce qui fait vraiment la différence, c’est ce qu’on en fait. BeCLM ne vend pas qu’une note. On vend aussi une capacité à comprendre, à justifier, à agir.
Sur notre conception d’un KYC, lire notre article : « Une solution de conformité ne peut plus être un empilement d’outil »
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