Au sommaire du rapport LAB-FT BeCLM :
> L’évolution de la liste PPE France
> Les changements dans les listes de sanctions internationales
> Pourquoi un bon KYC commence avec de bons indicateurs
> Cas d’usage : une sanction ACPR Vs les fonctionnalités de la solution BeCLM
Ce onzième numéro du rapport LAB-FT est en open data.
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ÉVOLUTION DE LA LISTE
PERSONNES POLITIQUEMENT EXPOSÉES (FR) :
Les variations suivantes s’entendent entre le 1er et le 30 avril 2025
- Cour de cassation, Conseil d’État, Conseil constitutionnel : +6
- Bénéficiaires effectifs des entreprises publiques : +46
- Dirigeants d’entreprises publiques : +8
- Cour des comptes : +6
- Ambassadeurs : +2
N.B. : Nous ne listons ici que les changements dans une sélection de fonctions « visibles ».
Toutes les autres sont évidemment prises en compte dans nos listes PPE.
Notre offre de listes PPE est complète pour chaque pays du monde où il est possible de les constituer.
Chaque mois, des tableaux opérationnels pour monitorer les mouvements de sanctions internationales par pays :
VARIATIONS DU NOMBRE DE SANCTIONS INTERNATIONALES PAR PAYS – PERSONNES PHYSIQUES
Données d’avril 2025

VARIATIONS DU NOMBRE DE SANCTIONS INTERNATIONALES PAR PAYS – PERSONNES MORALES
Données d’avril 2025

UN BON KYC NE FAIT PAS QUE SCORER
IL RAISONNE
Entretien avec Elie Lafin, COO de BeCLM : pourquoi un bon KYC commence avec de bons indicateurs ?
— Vous insistez souvent sur la richesse du catalogue d’indicateurs dans BeCLM. Pourquoi c’est si important ?
Elie Lafin : Parce que le risque n’est jamais simple. Un indicateur isolé, ce n’est pas suffisant. Mais mettez ensemble une nationalité à risque, une activité peu transparente, un historique de flux sortants inhabituels… et là, vous avez une alerte qui tient la route. Pour faire ça, il faut de la matière. Et cette matière, c’est la diversité des indicateurs.
— Aujourd’hui, vous en proposez combien ?
Déjà plus de soixante, et très bientôt nous dépasserons la centaine. Et on continuera d’en ajouter. C’est une bibliothèque qui s’enrichit chaque semaine, parce que nos clients ont besoin de précision, d’acuité, et parce les scénarios se raffinent en même temps que les attentes réglementaires se durcissent.
— Justement : ce n’est pas trop complexe pour les équipes conformité ?
Non, parce que richesse ne veut pas dire complexité. Tous nos indicateurs sont activables à la carte, pondérables, documentés. On est sur du « pick and choose » intelligible. Rien n’est imposé, tout est personnalisable. C’est votre logique de vigilance, pas celle de BeCLM.
— Qu’est-ce que ça change, concrètement, pour les opérationnels ?
Beaucoup de choses. On sort d’une logique descendante pour donner aux équipes conformité un vrai outil de pilotage. Elles savent pourquoi un client remonte. Elles adaptent leurs scénarios au fil du temps. Et elles ne passent plus leur journée à décortiquer des alertes qui n’ont aucun sens.
— Vous avez un exemple concret ?
Un réseau d’agences immobilières, par exemple. Il veut suivre les PPE, l’exposition à certains pays, les bénéficiaires effectifs opaques, les flux financiers atypiques. Tout est disponible dans BeCLM. Le siège a une vision consolidée, chaque agence voit ses propres dossiers. C’est simple, efficace, aligné avec la structure du client.
— On parle beaucoup des nouvelles lignes directrices ACPR–Tracfin publiées en avril 2025. Est-ce que ça change la donne ?
Plus qu’un changement de donne, il faut parler d’une élévation du niveau d’exigence. Ces nouvelles lignes directrices demandent des dispositifs cohérents, adaptés au profil de risque, et surtout justifiables. Il faut que l’autorité puisse comprendre pourquoi un client est classé en risque moyen ou fort. Il faut pouvoir le montrer, le justifier. Et ça, vous ne pouvez pas le faire avec une grille figée ou un score automatique sorti d’un algorithme opaque.
— Et si un indicateur spécifique manque ?
On le crée. On fait ça toutes les semaines.
— Un mot de la fin ?
La donnée brute, tout le monde l’a. Ou presque… Ce qui fait vraiment la différence, c’est ce qu’on en fait. BeCLM ne vend pas qu’une note. On vend aussi une capacité à comprendre, à justifier, à agir.
Vous pilotez un dispositif KYC ?
Prenez 30 minutes avec Elie Lafin pour voir comment BeCLM peut s’adapter à votre logique de vigilance.
UNE SANCTION ACPR – LA SOLUTION BeCLM
UNE ANALYSE FONCTIONNELLE
Contexte
En 2024, la Commission des sanctions de l’ACPR a prononcé une amende de 2,5 millions d’euros à l’encontre d’un établissement soumis à la LCB-FT.
Les manquements identifiés portaient principalement sur :
- Un dispositif de surveillance des opérations défaillant
→ périmètre incomplet, scénarios mal calibrés, données clients insuffisantes - Des alertes clôturées sans justification motivée
- Des défauts d’examen renforcé et de déclaration de soupçon
Les fonctionnalités BeCLM au regard des manquements identifiés
1. Surveillance exhaustive du portefeuille
✔ BeCLM applique ses règles à l’ensemble des clients.
✔ Aucun périmètre n’est exclu par défaut : toute restriction est paramétrée, documentée, tracée.
✔ Le filtrage contextuel permet d’écarter les alertes manifestement incohérentes, sans jamais exclure les comptes du champ de surveillance.
➡ Ce que cela change : pas de zones non surveillées.
2. Actualisation automatisée des données clés
✔ BeCLM intègre la remontée automatique des sources officielles (INPI, Sirene, Bodacc, Orias).
✔ Certains événements déclenchent une requalification automatique, d’autres une alerte à valider selon les règles définies.
✔ Le scoring est ainsi recalculé en fonction de données objectives, actualisées.
➡ Ce que cela change : un profil client vivant, exploitable, opposable.
3. Paramétrage maîtrisé des déclencheurs
✔ Les indicateurs de vigilance sont gérés dans une bibliothèque structurée.
✔ Seuils, pondérations, exclusions : tout est paramétrable par les équipes conformité
✔ Chaque ajustement est historisé : auteur, date, objet.
➡ Ce que cela change : des règles lisibles, pilotables, documentées.
4. Blocage automatique en cas de risque élevé
✔ BeCLM permet, sur les sanctions internationales, les PPE et Adverse Médias de définir un seuil au-delà duquel la qualification automatique est désactivée.
✔ Les dossiers concernés sont isolés pour instruction manuelle.
✔ Ce traitement est archivé.
➡ Ce que cela change : les cas à fort enjeu ne sont jamais traités par défaut.
5. Piste d’audit complète et exploitable
✔ Chaque action — qualification, requalification, clôture, exclusion — est horodatée, attribuée, et restituable.
✔ Aucune justification n’est exigée par défaut, mais l’absence de commentaire est elle-même traçable.
➡ Ce que cela change : toute décision peut être expliquée ou remise en cause, y compris rétroactivement.
6. Cohérence entre scoring et niveau de vigilance
✔ BeCLM permet de détecter les incohérences entre le niveau de risque calculé, le niveau de vigilance appliqué et les mesures déclenchées.
✔ Une alerte peut être générée en cas de désalignement.
➡ Ce que cela change : un appui concret à la mise en œuvre du principe de vigilance proportionnée.
Une limite structurelle : la qualité des données initiales
Même la meilleure solution ne peut produire une évaluation fiable à partir de données incomplètes ou inexploitables.
✔ BeCLM intègre un filtre automatique permettant d’identifier les dossiers dont les données sont trop lacunaires pour permettre un criblage utile.
✔ Ces dossiers sont exclus du traitement automatisé et orientés vers une vérification manuelle ou une action de complétude.
✔ Cette exclusion est tracée.
➡ Ce que cela change : aucun arbitrage ne repose sur une base incertaine.
Piloter, tracer, justifier : les conditions d’une conformité robuste
BeCLM ne remplace pas les équipes.
Elle leur donne un cadre structuré, traçable, conçu pour traiter mieux – et plus vite.
Les incohérences deviennent visibles,
les décisions sont expliquées, pas seulement exécutées,
et les manquements sont corrigés avant qu’un superviseur ne les transforme en griefs.
C’est moins de retraitements, moins d’alertes à qualifier à l’aveugle,
et plus de temps pour les dossiers qui comptent.
Dans un contrôle ACPR, ce n’est pas le dispositif qu’on attend.
C’est la preuve qu’il fonctionne.
Les informations contenues dans le présent document ont un objet exclusivement général et ne peuvent en aucun cas être utilisées comme se substituant à une consultation avec un professionnel. En tout état de cause, en aucun cas la responsabilité de BeCLM ne pourra être engagée du fait ou à la suite d’une décision prise sur la base des informations contenues dans le présent document.