Risque de réputation
La probabilité qu'une entreprise ou une institution financière subisse des dommages à sa réputation en raison de son implication dans des activités illicites, des violations de la conformité réglementaire ou des erreurs de détection des risques.
Risque de réputation : définition et contexte métier
Le risque de réputation correspond à la menace pesant sur l’image, la crédibilité et la confiance accordée à une organisation par ses clients, partenaires, investisseurs ou régulateurs.
Dans le domaine de la conformité, il survient notamment lorsque :
- Une entreprise est associée à des scandales de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme.
- Elle entretient une relation d’affaires avec des clients ou partenaires impliqués dans des affaires criminelles ou politiques sensibles.
- Elle échoue à mettre en œuvre correctement les dispositifs KYC/AML, entraînant des sanctions publiques.
Le risque de réputation est particulièrement critique car il peut générer des conséquences durables : perte de clientèle, baisse de valorisation, retraits d’investisseurs, enquêtes réglementaires renforcées.
Cas d’usage opérationnel simplifié
Une plateforme de services financiers numériques accepte un client sans appliquer correctement ses procédures de vigilance.
Quelques mois plus tard, ce client est impliqué dans une affaire de fraude fiscale internationale largement relayée dans les médias.
L’entreprise, citée dans la presse pour son manque de diligence, subit une perte de confiance massive de ses utilisateurs et doit engager d’importants efforts de communication et de mise en conformité.
Cet exemple illustre à quel point le risque de réputation peut avoir un impact immédiat et durable, au-delà des seules sanctions financières.
Autres termes lié :
LCB-FT,
Risque client,
Média négatif,
Conformité réglementaire.
