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Actualité blanchiment du 2 avril 2025
- Réforme européenne de la lutte anti blanchiment : un webinaire de l’ACPR fait le point
- Le ministère de l’Économie et des Finances perquisitionné dans une enquête pour blanchiment visant un milliardaire russe
- Russie : 41 personnes physiques et 28 personnes morales ajoutées aux listes de sanctions en février
- Nouveau KYC BeCLM : automatisez votre cartographie des risques et tous vos contrôles
Réforme européenne de la lutte anti blanchiment : un webinaire de l’ACPR permet de faire le point
22 mars 2025 : source : ACPR.
L’ACPR nous invite collectivement à suivre l’avancée du nouveau paquet réglementaire européen sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (paquet AML) et des travaux menés par l’Autorité Bancaire Européenne (ABE).
Elle organise sur ce sujet un webinaire le mercredi 09 avril 2025 de 11h à 12h.
Les inscriptions sont accessibles ici et BeCLM sera évidemment présent.
Le ministère de l’Economie et des Finances perquisitionné dans une enquête pour blanchiment immobilier visant un milliardaire russe
27 mars 2025 – source : France TV info.
Le parquet a précisé que « les perquisitions devraient permettre de comprendre le dispositif fiscal » ayant concerné des villas de luxe sur la Côte d’Azur, « pour un enjeu estimé à plus de 38 millions d’euros ». Ces villas étaient « déclarées sous des prête-noms afin de dissimuler le véritable propriétaire de nationalité russe », Souleïman Kerimov, oligarque russe à la tête d’une fortune estimée à 10 milliards de $ et frappé par des mesures de gel des avoirs de l’Union européenne.
Russie : 41 personnes morales et 28 personnes physiques ajoutées aux listes de sanctions en février.
25 mars 2025 – source : BeCLM.
Chaque mois, le rapport LAB-FT BeCLM fait le point de l’actualité du blanchiment : sanctions, législations, réglementations, actualités.
Au sommaire de cette 9ème édition :
- L’évolution de la liste PPE France en février
- Les changements dans les listes de sanctions internationales
- Quid des travaux de la Commission d’enquête sénatoriale sur la criminalité financière ?
- Une étude de cas avec le nouveau KYC BeCLM
Le rapport avec les données de février est en accès libre ici.
Nouveau KYC BeCLM : automatisez votre cartographie des risques et tous vos contrôles
27 mars 2025 : source : BeCLM.
Le nouveau KYC de BeCLM est en ligne et les premiers retours de nos clients qui l’utilisent déjà sont unanimes :
- il est plus intuitif,
- plus puissant,
- il centralise toutes les exigences de la gestion des risques.
Cette nouvelle version vous offre plus de 30 indicateurs personnes physiques ou morales disponibles dans un seul espace de pilotage, conçu pour vous faire gagner en temps et en efficacité :
- résident pays Gafi à risques,
- contrôle gel des avoirs,
- contrôle PPE,
- nationalité,
- profession risquée (CSP),
- contrôle d’immatriculation ORIAS,
- contrôle des évènements BODACC.
Un écran « overview » :
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Pour réserver votre démo ou en savoir plus sur le nouveau KYC BeCLM : CTA
Actualité blanchiment du 16 avril 2025
- L’UE au secours des PME assujetties à la conformité réglementaire.
- Le Parlement européen est-il corruptible ?
- Revolut est sanctionné par le régulateur lituanien.
- Nouveau KYC BeCLM : l’interview sans détours de Elie Lafin.
L’UE lance un » helpdesk » pour aider les PME à se conformer aux sanctions internationales
5 avril 2025 – source : Union Européenne.
La Commission européenne vient de mettre en ligne un service d’assistance gratuit (ou helpdesk) destiné à accompagner les PME européennes dans la mise en œuvre des sanctions internationales adoptées par l’ONU et l’UE.
Ce nouveau portail, développé en collaboration avec des autorités publiques, des institutions financières et des experts en sanctions, offre :
des publications pédagogiques sur les régimes de sanctions,
un accompagnement personnalisé pour interpréter les textes, mettre en place des mesures de vigilance ou bâtir un programme de conformité.
Il s’adresse spécifiquement aux PME de moins de 250 salariés, avec un chiffre d’affaires inférieur à 50 M€ ou un total d’actifs sous 43 M€. Les réponses aux demandes sont promises sous 5 à 10 jours ouvrables.
Le site est en anglais mais est traduisible automatiquement en français via les outils de la Commission.
Arte pose la question : le Parlement européen est-il corruptible ?
11 avril 2025 – source : Chaîne YouTube de Arte.
Deux ans après le Qatargate, qui avait impliqué jusqu’à la vice-présidente du Parlement européen, de nouveaux scandales secouent l’institution : des soupçons de pots-de-vin provenant de l’entreprise chinoise Huawei. Et la condamnation pour détournement de fonds publics, qui a été prononcée contre Marine Le Pen et une vingtaine de membres de l’ex-Front national dans l’affaire des assistants parlementaires. Pourquoi le Parlement européen est-il perméable aux lobbies ? Et pourquoi les malversations financières sont-elles si courantes ? Éléments de réponse.
La néobanque Revolut écope d’une amende de 3,5M€ du régulateur lituanien pour manquements à ses obligations LCB-FT.
10 avril 2025 – source : L’Écho.
la Banque centrale de Lituanie a précisé que cette amende suit une inspection de routine qui a démontré « des violations et des lacunes dans le contrôle des relations et des opérations commerciales ». Celles-ci ont mené la néobanque « à ne pas toujours identifier correctement des opérations ou des transactions monétaires suspectes », sans donner davantage de détails.
Revolut a pour sa part expliqué que l’enquête du régulateur n’avait pas identifié de cas avéré de blanchiment, les conclusions relevant plutôt d’une amélioration nécessaire des procédures de contrôle. La néobanque s’est aussi dite pleinement engagée dans la coopération avec la banque centrale pour régler ces questions.
Une solution de conformité ne peut plus être un empilement d’outils
9 avril 2025 – source : BeCLM.
Dans un article sans détours, Elie Lafin, COO de BeCLM, présente sa vision de la nouvelle version de sa solution KYC. Pensée pour épouser les réalités du terrain, cette plateforme « tout-en-un » s’impose comme une réponse concrète aux aspirations/frustrations des professionnels de la conformité.
Au menu :
- Cartographie des risques 100 % personnalisable,
- Large bibliothèque d’ndicateurs en pick and choose,
- Interface fluide, centralisée,
- IA embarquée pour gagner un temps précieux,
- Et une ambition claire : simplifier la conformité sans perdre en rigueur.
Pour réserver votre démo ou en savoir plus sur le nouveau KYC BeCLM.
Actualité blanchiment du 29 avril 2025
- Selon David Leppan, créateur de World-Check, « La compliance viole la protection des données ».
- Que retenir des lignes directrices ACPR/TRACFIN ?
N.B. : L’actualité de la LCB-FT impose parfois de dépasser le simple constat et le relais d’articles.
Qu’il s’agisse du retour critique de David Leppan sur les bases de données de vigilance, ou des nouvelles lignes directrices ACPR-TRACFIN, une même exigence se dessine : rendre la conformité à la fois plus lucide, plus humaine et plus rigoureuse.
C’est cette voie que nous défendons dans cette revue de presse un peu particulière, où nous avons choisi d’exprimer nos convictions.
David Leppan (fondateur de World-Check) dénonce les dérives de la compliance fondée sur la donnée non vérifiée
28 avril 2025 – source : Le Temps.
Dans un entretien publié cette semaine dans Le Temps, et réservé aux abonnés du journal suisse, David Leppan – fondateur de World-Check, la base de données de référence pour l’identification des PPE et des personnes présentant un risque de conformité – revient avec une franchise rare sur les dérives du modèle qu’il a contribué à construire :
« Le système de lutte contre le blanchiment d’argent fonctionne à partir de bases de données anciennes, erronées, souvent sorties de leur contexte. »
« Ce que nous avons créé est devenu un monstre. »
« La compliance, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, viole les principes de la protection des données. »
Selon lui, le recours croissant à des listes d’exposition publique ou médiatique, fondées sur des informations agrégées sans contrôle ni droit de réponse, mène à une mécanique déshumanisée : des individus sont jugés à partir d’articles de presse, de contenus en ligne mal interprétés, parfois erronés, souvent impossibles à faire corriger.
S’il critique ouvertement ce système, David Leppan ne s’en retire pas pour autant. Son propos oriente clairement vers un nouveau modèle : toujours efficace, mais plus éthique, fondé sur la vérification humaine, le consentement et une plus grande transparence dans l’usage des données – autant de principes incarnés, sans qu’il la nomme jamais, par la structure qu’il a fondée récemment : Managing Reputational Risk.
Une critique qui fait écho à certaines convictions de BeCLM
La remise en cause du modèle World-Check par son propre fondateur ne peut qu’interpeller. Elle rejoint, sur plusieurs points, des convictions profondes portées par BeCLM : le volume des données n’a jamais garanti leur qualité, et la conformité ne se résume pas à l’agrégation de signaux faibles mal qualifiés.
Mais au-delà de cette critique salutaire, la proposition de David Leppan appelle aussi à la prudence. L’éthique proclamée ne suffit pas : elle doit s’appuyer sur des principes opérationnels rigoureux. Chez BeCLM, nous faisons le choix de n’utiliser que des données légalement accessibles, croisées, vérifiables et tracées. Nos traitements sont fondés sur un socle juridique clair, documenté et auditable. Ce qui nous distingue, ce n’est pas seulement la performance de notre technologie, c’est la manière dont nous l’utilisons.
L’intention de rendre la compliance plus humaine, plus responsable, est évidemment partagée. Mais pour qu’elle soit efficace, elle ne peut reposer sur une promesse. Elle doit reposer sur des engagements concrets : qualité de la donnée, transparence des sources, et capacité à justifier les décisions.
➔ Voir notre article : Listes gratuites GDA / PPE : que faut-il en penser ?
➔ Voir également : La qualité des données KYC : l’angle mort de la conformité
Conclusion
L’interview de Leppan n’est pas sans arrière-pensée commerciale.
Mais elle révèle une chose : le débat sur la souveraineté et la responsabilité dans les outils de conformité est à nouveau public.
« La confiance ne se construit pas avec des algorithmes invisibles, mais avec de la transparence et du discernement. », conclut Leppan.
Et c’est une bonne nouvelle pour BeCLM, qui n’a pas attendu cette prise de conscience pour défendre ces exigences.
Mise à jour des lignes directrices ACPR–Tracfin sur la surveillance des opérations et les obligations déclaratives
23 avril 2025 – source : ACPR.
L’ACPR et Tracfin viennent de publier une nouvelle version de leurs lignes directrices, actualisant celles de 2018.
Le texte conserve l’esprit initial mais précise plusieurs points majeurs pour les dispositifs de LCB-FT.
Ce qu’il faut retenir :
- Renforcement de l’approche par les risques
La vigilance porte désormais autant sur les clients que sur les opérations elles-mêmes.
BeCLM permet d’appliquer cette approche aux opérations sensibles grâce à une cartographie des risques personnalisable et une bibliothèque d’indicateurs métiers étendue, le tout configurable en fonction du profil d’exposition de chaque client.
- Surveillance accrue des opérations sensibles
Les retraits atypiques, même par des non-clients, doivent être analysés. BeCLM permet de configurer des scénarios spécifiques pour ce type d’opérations.
- Encadrement de l’usage de l’IA
L’IA est utile pour affiner les contrôles mais ne peut remplacer le discernement humain. BeCLM privilégie une IA assistante, sans décision autonome.
- Paramétrage et suivi des outils exigés
Il devient indispensable de mesurer l’efficacité des alertes et d’ajuster les seuils. La solution BeCLM permet un pilotage continu du dispositif et une reconfiguration agile.
- Formalisation du traitement des faux documents
La détection d’un faux ou d’un deepfake doit conduire à une déclaration. BeCLM trace systématiquement les anomalies et documente leurs traitements dans un PCR.
- Clarification du délai de déclaration de soupçon
Le délai court dès la suspicion, pas à partir de l’alerte. Les PCR BeCLM permettent de justifier précisément les délais observés.
En conclusion
Cette mise à jour confirme l’évolution attendue des dispositifs : moins d’automatisation aveugle, plus d’analyse raisonnée, plus de traçabilité.
Des exigences que BeCLM intègre nativement depuis sa conception.